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Journal d'une expat'
23 mai 2007

Litterature

                                                         beigbeder

"Nous nous sommes séparés d'un commun désaccord [...]"

"Je traverse la ville de part en part. Je viens regarder l'immeuble où tu vis avec Antoine. Je croyais t'avoir draguée par jeu, et voici que je me retrouve errant devant ta porte, le souffle coupé. L'amour est source de problèmes respiratoires."

"Je suis assis là, comme tous les soirs, au fond du même café, à chercher une solution. J'ai beau me répéter que je suis mort, je continue tout de même de vivre."

"Alors je prends mon stylo pour dire que je l'aime, qu'elle a les plus longs cheveux du monde et que m'a vie s'y noie, et si tu trouves ça ridicule pauvre de toi, ses yeux sont pour moi, elle est moi, je suis elle, et quand elle crie je crie aussi et tout ce que je ferai jamais sera pour elle, toujours, toujours je lui donnerai tout et jusqu'à ma mort il n'y aura pas un matin où je me lèverai pour autre chose que pour elle et lui donner envie de m'aimer et embrasser encore et encore ses poignets, ses épaules, ses seins et alors je me suis rendu compte que quand on est amoureux on écrit des phrases qui n'ont plus de fin, on n'a plus le temps de mettre des points, il faut continuer à écrire, écrire [...]"

"Les plus belles fêtes sont celles qui ont lieu à l'intérieur de nous"

"Il est assez exaspérant de s'apercevoir que l'on a les mêmes interrogations que tout le monde.C'est une lecon de modestie."

"Peut-on être heureux et si oui à quelle heure?"

"Alice je crois que c'est grave [...]il est encore temps de reculer, vite, parce qu'après, il sera trop tard et moi, je vais t'aimer très fort,et tu ne me connais pas, je deviens très pénible dans ces cas là.."

"Les sourds et les malentendants dialoguaient mieux que nous"

"Avant de m'endormir j'accomplis enfin un geste révolutionnaire: je retire ma montre. Pour que l'amour dure toujours, il suffit de vivre hors du temps. C'est le monde moderne qui tue l'amour."

Je vous laisse sur ses quelques extraits du roman de Beigbeder, "L'amour dure trois ans". J'ai aimé aimé aimé.

J'ai repris la plume plus sérieusement depuis quelques temps et les textes qui naissent, bon Dieu ce que j'en suis contente !

Je vous embrasse.

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Commentaires
C
Très beau ce passage. Gros bisous. La maman du poulet doré.
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